– Ces quelques lignes font partie des vexations mises
en place pour freiner le développement des thérapies
alternatives, enchaîna Antoine Larousso. Et sous quel prétexte ?
Simplement parce que les instances scientifiques ne parviennent pas
ou ne souhaitent pas en étudier les actions et les vertus. C’est
bien gentil de donner le monopole des soins aux
médecins mais pourquoi ne leur enseigne-t-on pas les
thérapies naturelles ?
– Je ne sais pas, répondit Samuel, peut-être ont-ils déjà beaucoup
de choses à apprendre ?
– De longues années d’études ne sont effectivement pas de trop pour
étudier les risques que la chimie fait courir à l’organisme , reprit
Antoine. Mais pourquoi la médecine occidentale se comporte-t-elle
comme si elle avait un contentieux avec la nature ?
Est-ce parce que, malgré tous ses efforts, les hommes continuent de
tomber malade et à mourir ? Est-ce parce que la nature – au
contraire des OGM – n’est pas brevetable et donc peu rentable ?
Est-ce à cause des labos ? Non, ce n’est pas demain que nous verrons
les médecins proposer des huiles essentielles à la place de nos
chères petites pilules…
– L’efficacité n’est quand même pas la même, osa Samuel.
– Vous avez raison, reprit Antoine avec un sourire ironique :
l’action des médicaments est intrinsèquement limitée à
une cible bien précise. Les prescrire à tout
va ne peut que renforcer la virulence des microbes… C’est peut-être
profitable pour les industriels, mais c’est désastreux pour la santé
publique !
– Que suggérez-vous de faire ?
– Le bon sens inviterait à n’utiliser la chimie qu’en
dernier recours, lorsque les solutions naturelles ne sont pas
disponibles. Et pourquoi ne pas revenir aux fondamentaux et
enseigner à ne pas tomber malade ? N’est-ce pas là la base même de
l’enseignement d’Hippocrate ? C’est aussi l’approche des médecines
orientales : il y a peu de temps encore en Chine, on ne payait pas
un médecin qui soignait car on considérait qu’il avait fait preuve
d’incompétence.
– Le monde à l’envers !
– Ne serait-ce pas plutôt nous qui marchons sur la tête ?
Privilégier la prévention aux soins
médicamenteux qui affaiblissent le système immunitaire ne
relève-t-il pas du bon sens ? Une personne en bonne santé n’a-t-elle
pas moins de chance de tomber malade ?
– C’est tout le système qui serait donc à revoir…
– Oui et au regard des intérêts financiers en jeu , cela n’arrivera
que si nous autres patients faisons clairement la demande d’une
médecine plus douce et plus humaine. Tant que le fric primera
sur le bien-être, la maladie sera malheureusement notre lot commun…
– Nous naissons déjà tous à l’hôpital, remarqua Samuel.
– Oui et dans une position bien peu naturelle…
Dialogue entre Samuel et le Directeur de
la Maison du bien-être
Extrait du conte philosophique Le Mendiant et le Milliardaire
|
Le serment d’Hippocrate demande aux médecins
de conseiller à leurs patients « le régime de vie capable de les
soulager » et d’écarter d’eux « tout ce qui peut leur être
contraire ou nuisible » (Traduction Littré) Or, il y aurait en
France 140 000 accidents médicamenteux par an (effet iatrogène) dont
9% mortels (source: Science & Vie, Avril 2003). C’est plus que le
nombre de morts sur la route…
Et
encore, s’agit-il d’une estimation basse : «
Chaque année en France, selon le réseau des centres régionaux de
pharmacovigilance, 1,3 millions de personnes, dont 33% sont dans un
état considéré comme grave, sont hospitalisées dans le secteur
public à cause d’un effet indésirable d’un médicament. Cela
représente 10% du total des patients hospitalisés et on estime que
cela provoque quelque 18 000 morts par an » (Philippe Pignarre,
Le grand secret de l’industrie pharmaceutique, p. 153)
Selon les statistiques officielles du service de la santé public
anglais, le nombre de patients tués par leurs médicaments a
augmenté de 500% en dix ans (Le Matin, 19
décembre 2001, cité par Michel Deville dans son excellent recueil de
scandales pharmaceutiques La Santé, Au secours !, Editions du
Moineau, p. 114) et selon l’OMS, les médicaments seraient, selon les
pays, entre la quatrième et la sixième cause de
mortalité !
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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
Evidemment, les médicaments permettent aussi de sauver de nombreuses
vies et il n’est pas question ici de remettre globalement leur
intérêt en cause. Les médicaments nous permettent aussi de
vivre plus vieux. Malades, certes, mais plus
vieux : passé 75 ans, les Français prendraient ainsi en moyenne 5 à
6 médicaments différents par jour et, si notre espérance de vie est
de 75,9 ans pour les hommes et de 83,5 ans pour les femmes,
respectivement 6,6 et 8,8 années seraient passées en mauvaise santé…
Evidemment, certains auteurs adeptes des thérapies naturelles
prétendent que nous pourrions vivre bien plus longtemps – et en
bonne santé – avec une prévention et des soins au naturel… Ce ne
sera toutefois pas ici l’objet du débat.

Extraits
Permettez-moi simplement une question de bon sens : s’il existait
aux médicaments les plus courants des alternatives naturelles, tout
aussi efficaces mais sans effets secondaires ?
Seriez-vous intéressés ?
Manque de chance, votre généraliste ne connaît pas ces alternatives
et vous propose un médicament chimique classique. Allez-vous passer
outre les recommandations de votre médecin et opter pour le naturel
? C’est déjà plus délicat n’est-ce pas ?
D’autant plus que vous voilà désormais seul face à votre problème:
grâce à internet, il est désormais assez facile de trouver des
informations mais quel est le gage de sérieux de ces données et
s’appliquent-elles vraiment à votre cas ? Et puis, quid du
fournisseur, de la posologie, des précautions d’usage ? A ce stade,
vous commencez sans doute à vous demander si les effets secondaires
du médicament prescrit ne seront pas préférables aux risques de
l’automédication… Avaler la petite pilule sera
dans tous les cas bien plus facile…
Ajoutons à cela que cette alternative naturelle ne sera pas
remboursée par la Sécu. Serez-vous suffisamment militant pour y
aller en plus de votre poche ?
Voilà sommairement résumé la problématique : tout est fait pour
décourager les adeptes des soins au naturel.
Dans ces conditions, que 75% des français avouent y avoir déjà eu
recours semble être la meilleure preuve de l’efficacité des méthodes
alternatives…
|
« Les laboratoires assurent 80% du financement des agences
chargées d’autoriser la commercialisation des médicaments. Ces mêmes
laboratoires financent 98% de la formation continue
des médecins, et les campagnes de promotion les ciblant ne sont pas
sans effet sur leurs prescriptions. Conséquence, extraite du rapport
[« Médicament : restaurer la confiance » publié par le Sénat] : «
Lors de 74% des visites médicales, les effets indésirables du
produit sont passés sous silence. » (Samia Dechir, Marianne, 24
juin 2006)« Il ne faut pas se
leurrer, tout est fait pour pousser le médecin à prescrire selon
l’intérêt économique des firmes. Ce n’est pas parce que nous avons
une formation universitaire que nous sommes à l’abri de toutes
sortes de manipulations. A quand des délégués
médicaux officiels […] plutôt que de laisser les firmes distribuer
des ordonnances avec un discret ( !) qui empêche le pharmacien de
substituer un générique. » (Courrier des lecteurs du Dr. Jean
Guillermin, l’Hebdo, 30 mai 2002, cité par Michel Deville, op. cit.,
p. 67)
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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
La formation des médecins est au cœur du
problème. Les médecins sont en France les seuls à pouvoir prescrire
de la phytothérapie (soins par les plantes) mais quel pourcentage
est, par exemple, formé à l’aromathérapie, dont les huiles
essentielles renferment le plus de principes actifs des plantes (des
dizaines de molécules naturelles en moyenne contre une seule
molécule chimique pour les antibiotiques) ? Même problème avec la
nutrition dont Hippocrate disait pourtant qu’elle devrait être la
base de la médecine : les étudiants ne l’étudieraient que quelques
heures au cours de leur long cursus… Comment dans ces conditions
faire de la prévention ?
Donner le monopole des soins aux médecins, soit, mais encore
faudrait-il qu’ils soient d’abord de bons généralistes c’est à dire
sensibilisés à toute la palette possible des soins.
Or « bien que l’OMS ait reconnu 70 thérapies naturelles, notre
médecine officielle, Académie de médecine en tête, les dénigre avec
tant d’acharnement qu’il n’est pas facile de les pratiquer. » (Ça
m’intéresse, hors série N°14, octobre 2006, p.8)
A se demander même parfois si la médecine occidentale ne pratique
pas une véritable chasse aux sorcières : qu’un
naturopathe (non médecin) prescrive des plantes et le voilà assigné
devant les tribunaux ! Qu’un médecin préfère soigner au naturel, ne
serait-ce qu’avec l’accord de ses patients, et le voilà traîné
devant le Conseil de l’Ordre !
C’est ce qui est encore arrivé au Docteur Martine Gardenal,
présidente de la Société des médecins homéopathes spécialistes,
dénoncée par la Sécu au prétexte qu’elle n’obligeait pas ses
patients à pratiquer contre leur libre choix
un traitement allopathique… « Sur toute la France, nombre de
médecins, chirurgiens-dentistes, vétérinaires ou pharmaciens qui
utilisent pour parfaire leur art des médecines non conventionnelles,
qui ne coûtent pas un centime à la Sécurité Sociale, sont
poursuivis. Des dizaines de dossiers sont en cours » dénonce
Sylvie Simon (Bio Contact N°158, Mai 2006, p. 24)
Les mésaventures du Docteur Jean-Pierre Maschi sont également
significatives : dès 1967, il met en évidence la pollution
électromagnétique et soigne des centaines de malades, notamment
atteints de sclérose en plaques (maladie que l’on pensait liée à un
virus et pour laquelle il n’y avait pas de traitement satisfaisant).
Malgré ses excellents résultats (plusieurs centaines de
témoignages), il passe devant le Conseil de l’Ordre, est accusé de «
porter ombrage à l’honneur de sa famille, de la médecine niçoise
et de la médecine française » et est radié à vie.
Il décrit son combat pour sa réhabilitation (qui interviendra en
1990) sur le site de la France en Action, dont le programme santé
est plein de bon sens (voir
www.lafranceenaction.com)
Rappelons aussi l’histoire de Semmelweis, ce médecin hongrois
injustement méconnu: lorsque ce dernier écrit au milieu du 19ème
siècle, « Les mains, par leur simple contact, peuvent être
infectantes », il est moqué de ses collègues.
Il a pourtant, grâce à une meilleure hygiène, fait passer la
mortalité dans le pavillon d’accouchement où il travaille de 33 à
0.23% ! Son patron réussit néanmoins à monter toute la Faculté de
Médecine contre lui. Aucun grand professeur étranger de l'époque ne
croit à sa découverte. Semmelweis est révoqué en 1849 et meurt dans
un asile d'aliénés à Vienne en 1865. Le message apparemment, n’est
pas encore passé : 750 000 personnes sont
touchées chaque année par les maladies nosocomiales et 4 000 en
meurent. Le coût est estimé à 200 millions environ. Pourtant, près
de 30% des infections sont évitables, parfois grâce à de simples
gestes d’hygiène. « [Il y a] chez les praticiens, une formation
très insuffisante en matière d’hygiène : à peine quelques heures sur
des années d’étude » déclare le Dr Pierre Parneix. (L’Express,
18 janvier 2007, Le classement 2007 des hôpitaux les plus sûrs,
p. 34)
L’histoire, on le voit bien, se répète mais il est tout de même
étonnant qu’un tel obscurantisme soit le fait
de savants et de scientifiques. « Nier parce qu’on n’explique
pas, rien n’est moins scientifique » disait pourtant l’homme de
sciences Henri Poincaré (1854-1912) C’est aussi l’opinion du
Professeur Claude Bernard : « Quand un fait observé ne correspond
pas à une théorie officielle, le fait doit être accepté et la
théorie rejetée. »
Alors, y aurait-il des raisons cachées derrière les rigidités du
Conseil de l’Ordre qui, le rappelle le docteur
Maschi, est « de toutes le Institutions françaises créées sous
l’Occupation allemande […] la seule à avoir persisté jusqu’à nos
jours » ?
|
« Le célèbre Vidal auquel ils [les
médecins] recourent ne livre, in fine, que les informations données
par les… laboratoires. Lesquels dépensent d’ailleurs
entre 22 800 et 30 500€ par généraliste et par an en frais de
marketing, essentiellement en envoyant un visiteur médical. A
l’autre bout de la chaîne, la presse médicale de formation continue
est fortement dépendante de la communication des laboratoires.»
(Marina Julienne, Le Guide des médicaments, Science & Vie, Avril
2003)
« Les labos règnent en maître sur l’univers du médicament. Ce
sont eux qui contrôlent des essais cliniques souvent bâclés ; eux
qui multiplient les pressions sur des organismes de régulation, eux
qui inondent les médecins et les pharmaciens d’une publicité de
pacotille ; eux qui ont des exigences de rentabilité
hors normes afin de soigner leurs actionnaires avec une célérité qui
leur fait défaut en matière de santé. » écrit Jack Dion dans le
magazine Marianne (27 novembre 2004), à propos du retrait en
catastrophe de cinq médicaments de renom, dont le Vioxx, du marché
américain.
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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
Si l’intelligence n’est pas en cause, qu’est-ce donc ? Serait-il
possible que le bien-être des malades soit sacrifié
sur l’autel du pognon ? Nous avons déjà vu l’influence des
labos sur la formation des médecins. Rappelons aussi qu’en 2005, le
marché pharmaceutique mondial a atteint plus de 600 milliards de
dollars, en progression annuelle de 7%
« Que ne ferait-on pas pour discréditer l’homéopathie et les
médecines alternatives qui représentent un réel danger pour
l’industrie pharmaceutique car elles ne coûtent pas cher, n’ont pas
d’effets secondaires – alors que les maladies iatrogènes sont en
expansion constante – éliminent en grande partie les drogues
allopathique et, surtout, responsabilisent les patients, remettant
en cause l’engrenage mortel de la société de consommation. En outre,
les patients sont fidèles à leurs médecins, contrairement à ceux qui
se soignent par l’allopathie et multiplient les visites et les
traitements. » précise Sylvie Simon (Bio Contact N°158, Mai
2006, p. 26), auteur du livre La nouvelle dictature médico-scientifique
(Ed. Dangles)
La maladie entre dans le calcul de la richesse
nationale, le fameux PNB, et il est bien évident que des
malades seront, de ce point de vue, d’autant plus rentables qu’ils
seront d’autant plus malades (le mal être est le moteur de la
consommation par excellence : c’est le vide qui appelle le plein !).
Comme l’allopathie soigne les symptômes et non les causes, le
terrain reste propice à une rechute. Et comme les molécules
chimiques affaiblissent le système immunitaire, le terrain risque
même de se retrouver avec un bon nombre de trous, facilitant le
passage de nouveaux virus… Or, comme le disent les thérapeutes : «
Le microbe n’est rien, le terrain est tout ! »
Pour la petite histoire, cette phrase célèbre du physiologiste
Claude Bernard, aurait été prononcée par Louis Pasteur sur son lit
de mort, le savant reconnaissant ainsi s’être
trompé toute sa vie…en ce focalisant sur ce « rien » Claude Bernard
(1813-1878) s’était toujours opposé à la vision pasteurienne qui
voit le microbe comme l’ennemi à abattre et défendait plutôt l’idée
du terrain. C’est aussi l’approche des thérapies alternatives. (Voir
l’admirable dossier du magazine Biocontact N°163 de Novembre 2006 :
Le terrain, pilier de la santé)
« Outre l’apparition de phénomènes d’antibiorésistance et la
création de souches bactériennes mutantes redoutables […], certaines
molécules antibiotiques présentent une toxicité
sévère […] Les huiles essentielles, utilisées selon des
normes précises, donnent lieu à des “effets secondaires bénéfiques”
à l’ensemble de l’organisme, et la flore symbiotique […] est
respectée. Enfin, le système immunitaire voit son activité modulée
dans le sens le plus favorable à la défense et
à l’épanouissement de l’organisme. » Comparaison en sept points
entre les antibiotiques et les huiles essentielles, voir
L’aromathérapie exactement de Pierre Franchomme, Roger Jollois
et le Dr Daniel Pénoël, Éditions Roger Jollois, 2001, p.256
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« […] si les généralistes se sont
transformés en planches à ordonnances, c’est parce qu’ils ont été
sous-payés pendant des années. Alors, plutôt que d’écouter leurs
patients, auxquels ils ne consacrent que sept minutes
en moyenne, contre vingt autrefois, ils font de l’abattage,
prescrivent des analyses pour un oui, pour un non. » déclare
Alain Choux, médecin spécialiste, président de l’Alliance pour le
financement de la retraite des médecins (Laurence Dequay, Marianne,
24 septembre 2005, p. 42)
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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
Depuis la mise en place en juin 2004 des "Epreuves Classantes
Nationales" (ECN), ce sont surtout les moins bon
élèves qui choisissent la médecine générale (en 2005, un
quart des postes n'ont pas été pourvus). Les meilleurs optent plutôt
pour les spécialités les plus rémunératrices, tels que la chirurgie
plastique, la radiologie ou la gastroentérologie). Résultats: pour
vivre convenablement, les médecins généralistes doivent "abattre" au
moins trois clients par heure.
« Il faudrait être un saint pour faire un bilan approfondi du
malade, privilégier la prévention, et prendre le temps de mettre à
jour ses connaissances en permanence pour 22 euros! » reconnaît
le Docteur Jean-Pierre Willem, célèbre pour son combat en faveur des
thérapies naturelles (Pratiques de Santé, 23 sept 2006)
Ce ne sont pas les médecins mais le système qui est en cause. Les
généralistes travaillent déjà en moyenne 53 heures par semaines et
il serait illusoire de leur demander de faire de la prévention ou
d’appliquer les thérapies naturelles (qui requièrent plus de temps)
sans contrepartie financière. Le paiement
forfaitaire à l’acte a fait son temps et il serait opportun de
s’interroger sur la problématique suivante : est-il plus rentable
pour la société de prendre le temps de la prévention ou de continuer
à soigner superficiellement (et à maintes reprises) les symptômes ?
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Si 5 à 6% des malades doivent utiliser les «
thérapeutiques les plus puissantes même si elles peuvent être
nocives » 94 à 95% des autres malades ont
« toutes les chances d'être améliorées considérablement ou
guéries par des thérapeutiques naturelles, avec les plantes bien
sûr, en traitement de fond ou même en traitement exclusif.»
déclarait le Dr Jean Valnet (voir son livre L'Aromathérapie, Ed.
Maloine / Livre de Poche, 1964.
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Dessin Jean Philippe Combaz pour Satoriz
Remplacer 94 à 95% des traitements allopathiques (brevetables) par
des traitements naturels (non brevetables) ? Impensable, évidemment,
pour l’industrie !
Mais peut-être êtes-vous sceptiques vis à vis de ces chiffres ? En
février 2004, la revue Prescrire (qui n’accepte aucune
publicité) a fait le résumé de 23 ans (de 1981 à 2003 inclus) de
cotation par des médecins et des pharmaciens indépendants des
nouveaux médicaments. Résultats ? Selon ces professionnels, « 10%
des nouveautés enregistrées par les autorités sanitaires servent à
quelque chose, 16% éventuellement, alors que 70% ne
servent à rien » (Cité par Michel Deville, op. cit., p.
96)
C’est d’ailleurs cela le « grand secret de l’industrie
pharmaceutique » selon Philippe Pignarre : « les chercheurs
seraient arrivés au « fond du panier » des molécules possibles »
(p. 37), les grands industriels « ne savent plus à quel saint se
vouer pour trouver de nouveaux produits » (p. 95), «
l’industrie pharmaceutique est à bout de souffle
et commence à s’apercevoir que l’eldorado promis par la
pharmacologie rationnelle puis par la génétique, qui en représente
le comble, s’éloigne chaque jour un peu plus » (p. 161). Bref,
l’avenir des grands laboratoires serait problématiques, eux « qui
ne semblent désormais compétents que pour faire du marketing, une
activité dont beaucoup d’observateurs contestent à juste titre
l’utilité sociale dans ce domaine très particulier de la santé »
(p. 178)
A côté de cela, la nature continue de soigner en profondeur, comme
elle l’a toujours fait depuis la nuit des temps. Les laboratoires
sont bien sûrs intéressés par cet « or vert » (et ils ne se privent
jamais de déposer des brevets sur les végétaux indigènes dont ils
découvrent les vertus) mais, comme le souligne le Dr Willem,
les « bio-pirates » n’en trouveront jamais le
secret « car les chimistes des labos s’efforcent toujours,
aujourd’hui, d’isoler et de concentrer une seule substance active à
laquelle ils attribuent toute l’activité thérapeutique du végétal
qu’ils protègent aussitôt par un brevet. »
Or, dans une plante, il existe des dizaines de substances actives et
c’est leur interaction qui donne à la plante ses vertus
thérapeutiques. « Ce système global holistique, bien connu des
phytothérapeutes, est encore totalement ignoré des
chimio-pharmacologues. » (Pratique de Santé N°24, 12 février
2005)
D’ailleurs, même si les chimistes
étaient un jour touchés par la grâce des plantes, ils seraient
impuissants, n’étant à ce jour capables de
comprendre les interactions que de 3 molécules au maximum. Le
Docteur Taylor de l'Université d'Austin a ainsi affirmé que les
huiles essentielles offrent tellement de composés que tous les
chimistes du monde ne pourraient en égaler le nombre avant mille ans
d'efforts!
De la supériorité de la nature sur la chimie
industrielle…
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« La santé est un état complet de bien-être
physique, mental et social »
Définition de la santé par l’OMS
Voir aussi le site
www.lemieuxetre.ch
et la page spéciale
Vaccins
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