Le programme du Mendiant
pour changer de système et de société!
Les citoyens ne rejettent pas les
réformes mais un certain type de réformes. Quelques idées simples et de bon sens
pour un changement radical de société et pour élargir le débat politique...
L e P r o g r a m m e
du M e n d i a n t
Pour une autre politique
► Education ► Solidarités ► Ecologie ► Santé
► Entreprenariat ► Justice ► Politique ► Culture
La crise financière a-t-elle marqué la fin de la récréation ? Bien sur que
non car si les gouvernements se sont empressés de refinancer les banques à
hauteur de 1500 milliards de dollars, ils n'ont pas trouvé les 5 milliards
nécessaires pour lutter contre la faim dans le monde... La crise économique
a également commencé à occulter la crise environnementale: en période de
"croissance négative" (sic), la construction des autoroutes est plus
importante que la protection de l'environnement. Plus que jamais, nous
n'avons pas besoin de "toujours plus" d'effets d'annonce mais d'un réel
courage politique. Plutôt que de PNB, nous souhaiterions, à l’instar du
Bhoutan, parler de Bonheur National Brut. Plutôt que d'une soumission des
politiques vis à vis de la croissance et du business, nous appelons à un
renouveau de l’action politique en faveur de l’homme et de ses idées. Le
système ne changera que si les paradigmes de la consommation et de la loi de
la jungle sont remis en cause. Ce n’est pas une nouvelle politique qu’il
convient d’annoncer mais bien une nouvelle société, bâtie sur des valeurs
plus humanistes que financières. En attendant ce renouveau, voici quelques
suggestions... pour élargir le débat!
Les gouvernements vivent toujours dans le dogmatisme du TINA: There Is No
Alternative (il n'y a pas d'alternative) au libéralisme économique.
Difficile en effet de comprendre que la "main invisible du marché" est
plutôt experte en doigts d'honneur...
Officiellement, il est également très difficile de réformer les sociétés.
Mais de quelles réformes parlons-nous ? De réformes économiques permettant
aux grosses entreprises de devenir encore plus grosses ou bien de réformes
offrant aux citoyens un meilleur cadre de vie ? De réformes pour financer le
système de santé ou être en meilleure santé ? De réformes pour discriminer
les jeunes ou encourager l’éclosion de leurs talents ? Les citoyens ne
rejettent pas les réformes mais un certain type de réformes!
C’est avec ce constat à l’esprit que le Mendiant a rédigé les quelques
propositions décrites ici. Quelques idées simples et de bon sens pour
changer de société et élargir le débat… Vous êtes cordialement invités à y
réagir ou à changer de page si la politique n'est pas votre tasse de thé...
EDUCATION
La priorité de toute action politique digne de ce nom car on ne gouverne pas
au présent mais pour le futur!
► Trois ou quatre tranches d'âge dans chaque classe en maternelle et au
primaire
Plutôt qu'une segmentation par âge ou grade, les classes seraient organisées
de manière la plus mixte et hétéroclite possible avec une même proportion
d’âges, d’origines et de handicaps. Elles seraient renouvelées tous les ans
avec de nouveaux camarades et maîtresse/maître afin d’assurer un brassage
sans discrimination. Elles auraient comme objectif l’épanouissement des
élèves plutôt que la compétition et l’acquisition de connaissances de bases
ambitieuses (lecture, écriture, calcul, expression). C'est déjà le principe
des Ecoles Montessori mais il n'y a pas de raison que seuls les riches en
profitent!
ð Aide et soutien des plus grands vis-à-vis des plus petits
ð Emulation des plus petits vis-à-vis des plus grands
ð Acceptation des différences de niveau entre les élèves
ð Nivellement par le haut, au rythme de chacun, sans traumatisme du
redoublement.
ð Plus grande flexibilité dans les apprentissages et moindre routine chez
les enseignants
ð Tolérance et respect des différences
Irréalisable ? Lorsque le directeur d'une école de Gaillard (74) a mis en
place cette organisation il y a quelques années, le responsable local de
l'éducation nationale a crié au fou! Une année plus tard, il a dû
reconnaître les bénéfices d'une telle politique (ceux décrits ci-dessus).
Les enseignants comme les parents continuent à plébisciter la formule car
les grands gagnants, ce sont les enfants!
De toute manière, que constatent déjà les enseignants ? Eh bien que les
élèves d'une même tranche d'âge n'ont jamais le même niveau! Quoi de plus
naturel en effet que d’être unique et différent ? Autre problème récurrent:
la difficulté de faire redoubler les enfants. Résultat ? Des enfants se
traînent de classe en classe sans être capables de suivre dans de bonnes
conditions et cela, c'est un gigantesque gâchis!
La mixité sociale est aussi la clé de l'intégration et de la tolérance. Le
brassage culturel, ce n'est pas un problème mais une chance!
Des classes de plusieurs âges permettrait déjà de rétablir quelques
différences de niveaux salutaires entre les élèves : les petits auront
l’opportunité de s’appuyer sur les grands pour progresser et les grands
seront fiers de pouvoir aider moins forts qu’eux.
Evidemment, une telle organisation ne dispensera pas les politiques de
renforcer les moyens matériels et pédagogiques des écoles les plus
défavorisées. L’excellence doit être offerte en priorité à ceux qui ne
bénéficient pas, dans leur cadre familial ou environnemental, d’un soutien
scolaire adapté. La réussite scolaire est la voie royale pour s’en sortir et
il est urgent de remettre l’ascenseur social en marche !
► Un jardin écologique par école
Les élèves se relayent à tour de rôle pour cultiver un jardin dont est tiré
tout ou partie des légumes et des fruits consommés à la cantine, en
parallèle à des cours sur la nutrition, la pollution et la consommation
responsable.
ð Contact des jeunes avec la nature, la terre et ses richesses
ð Réflexe du naturel plutôt que de l’industriel pour leur alimentation
quotidienne
ð Elèves « difficiles » envoyés « cultiver leur jardin »
ð Apprentissage et valorisation des métiers manuels
ð Nouvelle vision de l’école, perçue de manière plus pratique et dynamique
Selon le même principe, les jeunes pourraient participer plus activement à
la gestion de leurs lieux d’études via des tâches manuelles (entretiens,
propreté, décoration,…) ou administratives.
Former les jeunes aux travaux manuels de base est un excellent apprentissage
de la responsabilité: je consomme ce que je cultive, j’utiliser des
infrastructures que j'entretiens, je répare ce que je casse,…
Evidemment, il conviendra d'abord de maîtriser les savoirs de base mais,
cela, c'est le rôle du primaire! Un enfant ne devrait jamais être parachuté
sur le collège sans parachute…Or, chaque année, en France, entre 60 000 et
65 000 jeunes sortent du système éducatif en éprouvant des difficultés à
lire et à écrire.
Autrefois, il n’y avait pas de survie possible sans habilité manuelle et
tous les hommes savaient se servir de leurs mains. Aujourd’hui, la dextérité
des jeunes se mesurerait plutôt à leur score sur les jeux vidéos…
Sans remettre en cause l'intérêt des métiers "intellectuels", constatons
simplement qu'ils n'offrent pas tous des débouchés satisfaisants... au
contraire des métiers manuels qui peinent à recruter... pour cause d'un
travail jugé trop pénible. La joie de travailler la terre, de bricoler, de
réaliser quelque chose de ses mains est pourtant bien réelle et les artisans
connaissent, au quotidien, la satisfaction du concret.
Tous les élèves ne sont pas fait pour des études supérieures longues et dire
le contraire, c’est faire preuve de démagogie! Brader le bac pour ne pas
mécontenter des lycéens, ce n'est pas non plus leur rendre service : la
sélection par l'échec en première année d'université sera autrement plus
traumatisante…
A défaut de pouvoir instaurer une sélection à l'entrée des facs, rendons
l'obtention du bac plus "logique", à l'instar de la "Maturité" de nos
voisins suisses: seuls les élèves à même de proposer un projet
professionnels cohérent (ce qui suppose une information rigoureuse sur les
différents métiers) sont admis à poursuivre... Les autres ? S'ils n'ont pas
de maturité, c'est peut-être qu'ils sont encore trop immatures, non ?
SOLIDARITES
Liberté – Responsabilité – Solidarité ! Le rôle d’un gouvernement n’est pas
d’aider les plus puissants mais d’offrir aux plus démunis les conditions
minimales de leur épanouissement et développement.
► « Accueillir » dans chaque classe un enfant du Tiers-Monde.
Via une association, chaque classe parraine un enfant défavorisé du même
âge et l’accompagne durant sa scolarité. Coûts financés via des
manifestations organisées par chaque collège.
ð Ouverture à d’autres cultures et dépassement des préjugés.
ð Mise en perspective chez les jeunes français de leurs problèmes et de leur
« chance »
ð Prise de conscience de l’importance de l’éducation pour s’en sortir
ð Aide en amont des pays en développement (« Apprendre à pêcher… »)
L'Occident ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Certes mais
elle pourrait y sensibiliser davantage sa population: ne côtoyer des
"pauvres" qu'au travers des médias, c'est avoir une vision médiatique des
"pauvres": au mieux, schématique, au pire, caricaturale. Or, le "pauvre"
n'est ni un épouvantail, ni un faire-valoir pour le système!
De même, comme le dit le Mendiant : « Faudrait arrêter de confondre charité
et humanitaire. Faut pas leur filer du poisson mais les laisser pécher en
paix. » Il y a sans doute des situations d'urgence mais il y a surtout le
long terme, dans le cadre duquel l'éducation est évidemment prioritaire.
► Une année « sous les drapeaux » pour un projet humanitaire ou culturel
A 18 ans ou après le bac, X mois minimum pour réaliser avec X autres
personnes un projet d’utilité publique. Maître de projet et rédaction d’un
rapport.
ð Analyse en amont de ses motivations et de ce que l’on désire accomplir
ð Expérience semi professionnelle et travail en équipe valorisants sur CV
ð Créativité et sentiment d’utilité
ð Ambassadeurs humanitaires de son pays à l’étranger
L’abandon du service militaire coïncide avec l’augmentation de la violence
et du repli communautaire. Est-ce un hasard ? Former les jeunes au maniement
des armes n’était sans doute plus indispensable (les jeux vidéo s’en
chargent) mais le service avait le mérite de permettre un relatif brassage
culturel et une certaine cohésion nationale. Il permettait aussi de repérer
les jeunes en difficulté (les analphabètes par exemple) et, dans une moindre
mesure, de « recadrer » les "sauvageons".
Nulle nostalgie dans ces propos mais le constat, à nouveau, que la démagogie
a un coût : il eut été tellement plus enrichissant de transférer les
énergies de l’armée vers le civil ou l’humanitaire ! Car servir à quelque
chose, les jeunes ne demandent que ça ! Le sentiment d’utilité, c’est bon
pour le bien-être et c'est excellent pour l’amour-propre!
Ce programme pourrait aussi être organisé en partenariat avec les autres
pays européens, de manière à créer une synergie et une dynamique
communautaire.
► Une retraite plafonnée et identique pour tous.
Même retraite pour tous, indépendamment du niveau de cotisation et d'un
niveau au moins équivalent au salaire médian.
ð Egalité des citoyens devant les revenus de la vieillesse.
ð Solution au déficit chronique obligeant à travailler toujours davantage
d'années.
ð Justice sociale alors que les hauts revenus se sont normalement déjà
constitué un patrimoine.
ð Clarté et compréhension permettant une responsabilisation.
Est-il acceptable qu'un agriculteur ayant travaillé quasiment sans vacances
toute sa vie touche moins de 1000 euros de retraite tandis qu'un politicien
en cumule une demi-douzaine jusqu'à atteindre plusieurs dizaines de milliers
d'euros par mois ? La retraite par répartition est un principe généreux pour
autant que chacun puisse toucher de quoi vivre dignement, ce qui est loin
d'être le cas!
Les hauts revenus vont crier à l'infamie mais ces hauts revenus ont déjà, à
l'arrivée à l'âge de la retraite, un ou plusieurs biens immobiliers, une
épargne et des connections leur permettant de préserver leur train de vie.
Ont ils en outre vraiment beaucoup plus travaillé que les commerçants, les
artisans ou les ouvriers ?
Cette égalité est d'autant plus nécessaire que les retraités des métiers
"intellectuels" jouissent en général d'une espérance de vie supérieure à
celle des métiers manuels plus contraignants: touchant plus longtemps leur
haut niveau de retraite, ce sont eux qui déséquilibrent le système de
répartition!
Le choix pourrait également être laissé de l'âge du départ à la retraite
pour autant que l'on accepte une réduction de X% par année travaillée en
moins. Plus de calculs compliqués: avec la même retraite pour tous, tout est
clair et chacun est responsabilisé!
► Redistribution des salaires des Directeurs et PDG
Redistribution directe des gains des Hauts Dirigeants et PDG (salaires,
primes, parachutes, stock options et retraites annualisées) : au-delà d'une
différence de base (de 5 à 10 fois), si total annuel équivalent à X fois la
moyenne des 10-20% de salariés les moins payés, X% redistribués à tous les
salariés (ex : si un PDG « vaut » 50 fois la moyenne des plus « pauvres »,
50% de ses revenus ou stock options redistribués). % redistribué plafonné à
80%
ð Limitation des abus et des écarts de revenus indécents
ð Meilleure répartition des bénéfices dans chaque entreprise
ð Incitation à l’augmentation des bas salaires
ð Solidarité directe déductible de l’impôt sur le revenu
Henry Ford estimait qu’un patron devait gagner vingt fois plus qu’un
ouvrier. A la fin des années 70, un patron américain gagnait en moyenne
environ trente fois plus que ses employés ; à la fin des années 80,
trente-cinq fois plus ; en 2003, plus de trois cents fois plus. Le rapport
serait même aujourd’hui pour certains de 1 à 5 000 ! En France, les revenus
« salariaux » des patrons superstars du CAC 40, hors stock options,
représentaient en moyenne 240 fois le SMIC mais les gains d’Antoine
Zacharias représentaient 5 766 années de la rémunération moyenne d’un
salarié de Vinci !
Que les patrons gagnent bien leur vie, c’est la moindre des choses : leurs
compétences, leur dévouement à l’entreprise et leurs responsabilités
requièrent une généreuse contrepartie salariale. Mais de là à valoir 240
fois un ouvrier!!! Surtout lorsque l'on constate que même les "mauvais"
patrons y ont droit et ce, sans aucun risque! Cela devient indécent et créé
de dangereuses et inutiles tensions au sein de la société.
Limiter l’écart à 5 fois le SMIC comme le propose l’association ATTAC est
sans doute excessif, même s’il est déjà possible de très bien vivre avec ce
type de rémunération. La répartition proposée ci-dessus semble plus
réaliste. Elle permet en outre d’associer tous les salariés à la bonne
marche de l’entreprise : « qu’importe le salaire du patron puisque j’en
toucherai une partie en fin d’année » D’un autre côté, les dirigeants auront
également tout intérêt à augmenter les plus bas salaires puisque la
redistribution de leurs revenus sera alors limitée…
Révolte et fuite des patrons ? Pas sûr puisque l’Etat leur ponctionne déjà,
via les impôts, une belle proportion de leurs revenus. Et puis il faut bien
travailler quelque part!
► Instauration d'un Revenu Universel Inconditionnel
Actualité: une initiative a permis aux citoyens suisse de voter en faveur
d'un tel projet le 5 juin 2016. Malheureusement, le projet a été très mal
présenté et s'est retrouvé caricaturé... Lire l'article envoyé à la presse
et les résultats...
Versement à tous les citoyens d'un revenu mensuel de 800 euros par adulte
(équivalent au seuil de pauvreté) et de 200 euros par enfant, sans
contrepartie et en remplacement de toutes les aides de l'Etat.
ð Fin du chômage et moindre humiliation des "sans emplois"
ð Fin de l'effet de trappe à l'inactivité induit par les aides actuelles
ð Amélioration des conditions de travail et des salaires
ð Motivation et enthousiasme pour une activité réellement choisie
ð Possibilité pour les parents de mieux s'occuper de leurs jeunes enfants
ð Fin de l'argent "trop cher" et limitation de la pression psychologique et
de la peur d'arriver en "fin de droit"
ð Epargne pour aider les jeunes (études supérieures, création d'entreprise,
projets personnels, logement,...)
Trop coûteux ? Selon un article de Baptiste Mylondo (Face à la crise,
peut-on payer les gens à ne rien faire ?, Le Sarkophage N°10, 17 janvier
2009), le coût d’un tel revenu inconditionnel (600 euros par mois)
s’élèverait à 380 milliards d’euros par an. Or notre société consacrerait
déjà 500 milliards d’euros au financement de la protection sociale... Un peu
d’imagination et une refonte de l'impôt sur les revenus (auquel ce RUI sera
soumis), la consommation et l'héritage permettrait de le financer.
Démago ? Non car le revenu se substituant aux aides actuelles (plus ou moins
discriminantes), il ne serait pas nécessairement une incitation à
l'inactivité. Il responsabiliserait au contraire les citoyens en les rendant
maître de leurs choix: devenir adepte de la simplicité volontaire (800 euros
ne suffisent pas pour devenir membre à part entière de la société de
consommation) et poursuivre ses passions (art, humanitaire, associatif,
culturel, études,...) ou bien rejoindre une société pour gagner plus
(revenus cumulables).
Courageux ? Oui car un tel revenu marquerait l'avènement d'un nouveau type
de société, basée non plus sur un rapport de force ou de frustration mais
sur une collaboration entre individus (en partie) libérés du joug de
l'argent. Impossible en effet dans ces conditions de trop pressurer les
salariés! Impossible dans ces conditions de sous payer les travaux pénibles!
Certaines entreprises n'auront donc d'autre choix que de s'adapter... et
grinceront des dents. Quelques grognements à attendre également du côté de
la fonction publique avec la suppression de l'ANPE, du RSA, des Allocations
Familiales, etc.
Révolutionnaire ? Evidemment puisqu'un tel revenu serait la meilleure
démonstration de la devise Républicaine. Liberté d'exercer l'activité de son
choix. Egalité des ressources de base et meilleure égalité des chances.
Fraternité enfin avec une "lutte des classes" nécessairement apaisée.
Mais évidemment, la vraie révolution serait d'étendre le Revenu Universel au
monde entier (en fonction du seuil de pauvreté de chaque pays) afin d'éviter
un flux d'immigration massif. La faim ne justifie-t-elle pas les moyens ?
ECOLOGIE
Une croissance infinie est impossible dans un monde fini. Les politiques
auront la responsabilité devant les générations futures de leur programme
écologique et il y a urgence à le mettre en action! Mais attention à la
définition : du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours), l’écologie
est étymologiquement la science des conditions d’existence dans un
environnement donné. Non pas les besoins de la nature mais les besoins de
sa nature. Non pas les économies d’énergie mais au contraire ce qui favorise
l’énergie des citoyens !
►Transports publics gratuits et vélos mis à disposition
Augmentation du réseau des transports publics, horaires étendus, gratuité
générale et redéploiement du personnel vers l’information, la sécurité,
l’entretien et le contrôle. Vélos disséminés un peu partout et disponibles
d’un point A vers un point B. Voitures électriques ou taxis subventionnés
pour transport des achats volumineux. Parkings en périphérie des villes.
Financement via une taxe voiture (vignette ou péage à l’entrée des villes)
variable en fonction du type de véhicules.
ð Incitation à se passer de la voiture.
ð Villes moins polluées, moins bruyantes et moins stressantes
ð Parkings transformés en logements sociaux ou en espaces de vie
ð Gains de productivité et de bonne humeur
Les automobilistes vont hurler mais comment les entendre dans le vacarme
incessant des klaxons ? Plus sérieusement, les études prouvent, qu'en ville,
la vitesse moyenne des voitures est de 15km/h environs, soit moins qu'un
vélo! (voir la démonstration dans la section consommACTION)
Evidemment, il est possible de transporter plus de choses en voiture qu'en
vélo... mais quelle est la proportion des trajets où le coffre est vraiment
exploité ? Le vélo est plus fatiguant ? Pour toutes les questions de
confort, la réponse devrait venir des transports en commun et il y a
certainement des progrès à accomplir dans ce domaine. Dans tous les cas,
moins de voitures signifiera déjà des temps de trajet plus court pour les
bus en surface…
Les voitures non polluantes ? Les voitures hybrides ont un impact sur
l'environnement deux fois supérieur puisqu'elles ont deux moteurs! Les
voitures électriques fonctionnent au nucléaire! Jusqu'à preuve du contraire,
les voitures écologiques, celà n'existe pas! Tout juste existe-t-il des
voitures moins polluantes que d'autres: les petites citadines en général.
Des transports gratuits seraient ruineux pour le contribuable ? N'oublions
pas qu'une bonne partie des dépenses des sociétés de transport est liée aux
infrastructures des billets et au combat contre les resquilleurs... Et quand
bien même cela aurait un coût, il sera probablement moindre pour les
consommateurs que les achats de tickets ou de cartes oranges!
Les commerçants du centre ville n'auront plus de clients ? Ils en
récupèreront au contraire puisque les citadins, incités à ne pas avoir de
voiture, pourront moins facilement se fournir dans les centres commerciaux
de la périphérie. De même, sans embouteillages et avec des services de
livraison adaptés, les achats en centre ville redeviendront un plaisir !
► Construction de logements de vie écologiques
Permis de construire subordonnés à deux choses : X% de la surface pour
logements à bas prix et consommation d’énergie réduite (logements passifs).
Programme progressivement étendu à tout le parc locatif.
ð Limitation des ghettos
ð Brassage culturel dans la cage d’escalier, dans la rue et le quartier
ð Economies d’énergie importantes et production d’énergie solaire
ð Baisse des prix des matériaux écologiques (effet de volume)
ð Créations d’emplois sur secteur d’avenir
Mixité encore et toujours! Chacun est certes libre de s'installer où il
veut mais il est anormal de repousser les "pauvres" de plus en plus vers la
périphérie. Dans l'idéal, chacun devrait pouvoir loger à proximité de son
travail. Cela ferait des économies de temps et d'énergie!
Nous avons vu ci-dessus comment récupérer l'espace occupé par les parkings.
Combien cela représente-t-il de nouveaux logements potentiels ? Suffisamment
sans doute pour réintroduire des milliers de familles au cœur de la ville.
Pourquoi elles et pas d'autres ? Eh bien peut-être parce qu'elles
justifieront d'un travail à proximité: si le lieu d'habitation détermine le
lieu de scolarité (carte scolaire), le lieu du travail devrait aussi pouvoir
déterminer le lieu d'habitation.
Le second volet concerne l'écologisme et les économies d'énergie: les
techniques existent aujourd'hui pour rendre les maisons passives (isolation,
panneaux solaires,...), c'est à dire auto suffisantes en énergie. Sans doute
plus coûteux à construire, ce type d'habitation est rentable en quelques
années. Au vu de la crise énergétique qui se profile, avons-nous le choix ?
« Aujourd’hui, 1 euro investi dans l’isolation de l’habitat économise 20
fois plus de CO2 que 1 euro investi dans les éoliennes… […] Un salarié
travaillant seul dans son bureau consomme autant d’énergie – à peu près 1,5
tonnes équivalent pétrole par an – qu’un Français en consommait pour tous
ses usages il y a cinquante ans. […] La consommation électrique des
logements et des bureaux (chauffage électrique exclu) a été multiplié par 4
en trente ans. » rappelle Jean-Marc Jancovici, l'un des experts du Pacte
Ecologique de Nicolas Hulot (Le Nouvel Observateur N°2197, 14 décembre 2006)
Attention toutefois à ne pas oublier l'humain (et donc la véritable
écologie) dans le processus: des normes qui oublient la qualité de l'air, de
l'eau ou de la pollution électromagnétique - comme c'est généralement le cas
aujourd'hui (exemple avec la norme Minergie Suisse) - ne sont pas
écologiques ! A quoi bon faire des économies d'énergie si l'on y respire mal
par exemple ?
Naturellement, tout cela ne pourra se faire que progressivement: les
nouveaux logements et les bâtiments publics donneront l'exemple puis, quand
les matériaux seront devenus moins onéreux du fait de l'effet de volume,
tous les propriétaires pourront convertir leur habitation et bénéficier de
crédit d'impôt. A la clé: des dizaines de milliers de créations d'emplois,
une réduction sensible du stress énergétiques et la satisfaction d'avoir
fait quelque chose de concret pour la planète.
► Obligation d' « éthiquetage »
Sur le principe des étiquettes "consommation d'énergie", code couleur ou
pictogrammes afin de repérer les produits plus ou moins éthiques, naturels,
responsables et équitables.
ð Informations visuelles claires pour les consommateurs
ð Incitation pour les industriels à améliorer leurs produits afin d'éviter
les logos infamants
ð Mise en avant des "coûts" des articles premiers prix
ð Moindre manipulations du marketing et de la publicité
ð Interdiction des autres labels et des allégations du marketing afin de
limiter la confusion
Les fumeurs sont habitués aux slogans de mise en garde sur leurs paquets de
cigarettes et ceux qui fument le font ainsi en toute connaissance de cause.
Il n'en va pas de même avec les produits de consommation courante...
La nocivité n'est certes pas la même mais la désinformation et
l'irresponsabilité doivent être néanmoins combattues. Il est inadmissible,
par exemple, que des produits bourrés de chimie se présentent comme
"naturels" ou "bons pour la santé". Il est navrant que les consommateurs se
ruent sur les premiers prix "made in ailleurs" sans être informé de leur
coût social. L'idée n'est pas ici d'infantiliser les consommateurs mais de
leur faire prendre conscience du "coût caché" de nombre de produits. A eux
ensuite de décider!
Des logos allant par trois (un vert "positif", un jaune "neutre" et un rouge
"négatif") informeront ainsi les consommateurs sur:
- la provenance des produits et leur coût écologique en terme de transport
- le suremballage et les facilités de recyclage
- la consommation d'énergie induite par la fabrication et l'utilisation du
produit
- les conditions de travail et de paiement de la main d'œuvre
- la présence plus ou moins importante de produits nocifs ou polluants
- l'incidence possible des produits sur l'obésité et la santé ou leurs
qualités nutrionnelles
Qui sera en charge de l'attribution des logos ? Seule une association de
consommateurs véritablement indépendante et financièrement à l'abri des
lobbies sera à même de pouvoir rendre des "notes" objectives.
Evidemment, il faudra s'attendre à une lever de bouclier de la part des
industriels, eux qui se plaisent à présenter - grâce au marketing - les
produits les plus douteux comme étant les plus respectables... La
"traçabilité" des produits n'en demeure pas moins un droit fondamental des
consommACTEURS. Le système ne sera imposé que progressivement, de manière à
laisser aux industriels le temps de se retourner et de proposer des produits
vertueux. Ils ont largement la capacité financière de le faire...
Note: les industriels ont réussi en 2018 à torpiller l'étiquette Nutri-Score
du gouvernement en ne le rendant pas obligatoire. De nombreuses applications
pour téléphone permettent de visualiser la qualité des aliments mais elles
requièrent une démarche proactive d'utilisateurs qui feraient mieux de
fréquenter les magasins bio et de limiter ainsi l'usage de leurs
téléphones... Globalement, il sera difficile d'obliger les industriels à
modifier leurs étiquettes. La modulation de la TVA selon la nocivité des
produits (voir ci-dessous) apparait donc comme plus disruptive...
► Augmentation de la durée de garantie des appareils électroniques.
Obligation pour les fabricants de proposer des garanties de trois ans
minimum et un service de réparation à un prix compétitif au delà (au maximum
1/3 du prix d’achat) avec information claire sur le packaging et le mode
d'emploi.
ð Limitation du gaspillage et de la surconsommation
ð Accent à nouveau mis sur la qualité des produits
ð Création d’emplois dans les ateliers de réparation
ð Réduction du budget « gadgets » des ménages
ð Disparition progressive de "l'obsolescence programmée"
En moins de deux ans, mon ordinateur portable, mon téléphone portable et ma
chaîne ont rendu l’âme. Pour la machine à laver - heureusement toujours sous
garantie -, c'est plus original: la même panne quasiment tous les ans avec à
chaque fois la carte électronique à remplacer... Par contre, ma chaîne
Philips, achetée il y a 25 ans fonctionne toujours… Faute à malchance ou
bien fabrication aujourd’hui au rabais avec des composants made in ailleurs
de moindre qualité ?
A l’époque, la garantie légale n’était que d’une année. La Communauté
Européenne a depuis imposé deux ans de garantie obligatoire mais pourquoi
s’arrêter en si bon chemin alors que « jamais deux sans trois » ? Trois ans
de garantie minimale sur chaque produit électronique acheté aurait le mérite
de singulièrement renforcer leur qualité !
Faire réparer ces appareils ? A plusieurs centaines d’euros la moindre
réparation, qui le fait alors que l’on trouve des appareils neufs quasiment
au même coût ? Fabricants et vendeurs ont trouvé la combine pour faire
régulièrement chauffer la carte bleue. Des ateliers de réparation - aux
coûts plafonnés à 1/3 du prix d'achat de l'ancien appareil ou de son
remplaçant, le plus faible coût s'appliquant - seront donc rendus
obligatoires. Ils seront financés par les industriels ou importateurs de
gadgets électroniques. Une taxe payée par le consommateur lors de l’achat –
à l’instar de la taxe pour le (mauvais) recyclage – ne serait pas adaptée
car contradictoire avec l’incitation à améliorer en amont la qualité des
produits de manière à éviter au maximum les frais en aval.
Les gadgets électroniques font tourner l’économie ? Plutôt l'éconmomie
chinoise en fait ! Alors que chaque français produit l’équivalent de 15 kg
de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) par an, en
hausse de 3 à 5% par an, cela impacte surtout la planète ! Et la planète est
autrement plus difficile et coûteuse à réparer ! 550 milliards de dollars
selon Nicholas Stern, l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale.
Les modèles deviennent vite obsolètes ? Effectivement, des modèles plus
puissants apparaissent tous les mois et tous les mois, des « techno
victimes » y succombent. Qu’ils y succombent s'ils veulent mais que les
autres puissent souffler un peu avec des produits de qualité dont les
fonctionnalités répondent déjà très largement aux besoins.
Les fabricants et importateurs de gadgets électroniques feront en effet vite
leurs comptes : si le produit n’est pas de qualité ou si ses composants sont
introuvables, il ne sera pas rentable de le mettre sur le marché… et cela
sera autant de gagné pour la planète et le pouvoir d’achat des citoyens !
► Moduler la TVA selon la nocivité des produits.
« Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta
nourriture » recommandait Hippocrate. Comme l’alimentation est notre
première médecine, la moindre des choses serait d'y appliquer le même taux
de TVA que les médicaments (2,1%) voire de la supprimer. Encouragement
similaire pour les produits les plus écologiques. Afin de limiter l'effet
d'aubaine pour les distributeurs (tentés de garder la différence) et limiter
les frais pour l'Etat, augmentation similaire de la TVA pour les produits
non-sains et non-vertueux autrement dit tous les produits de la malbouffe ou
nocifs pour l'environnement.
ð Développement de la filière Bio et baisse des prix
ð Augmentation des prix (ou baisse de la marge) des produits nocifs pour la
santé
ð Réorientation de l’industrie vers des produits plus sains
ð Santé publique et respect de l’environnement.
– C’est tout con mais faudrait mettre des drapeaux sur nos produits et
favoriser la consommation nationale. Faudrait aussi augmenter les prix des
produits étrangers.
– Ça je ne suis pas sûr que ce soit possible…
– Et pourquoi non ? Si on rajoute à ces saloperies leur coût social, la
pollution du transport et un salaire potable pour les ouvriers de là-bas, on
arriverait au moins au même prix que les produits d’ici. Avec la différence,
on pourrait financer le chômage, l’écologie et même le tiers-monde !
(Dialogue entre le Malade et Jean-Jacques in Le Mendiant)
Augmenter les taxes sur les produits importés ? Beaucoup en ont rêvé mais
cela s'appelle du protectionnisme et c'est contradictoire avec les sacro
saintes règles du commerce mondial. Alors pourquoi ne pas moduler les taxes
(TVA) selon la qualité des produits ?
Est-il normal qu’un produit bio soit autant taxé qu’un aliment transformé de
la malbouffe ? Qu’un produit certifié sain pour l’environnement aligne les
mêmes taxes que le produit chimique cancérigène ? Comme les produits de
qualité coûtent plus cher, ils sont même paradoxalement davantage taxés !
Baisser la tva sur les produits vertueux est risqué : l’Etat (et donc les
citoyens) perdra de l’argent tandis que la marge supplémentaire se
retrouvera probablement dans la poche des distributeurs… qui n’ont pas
besoin de ce cadeau fiscal !
Coupler cette baisse avec une augmentation de la TVA sur les produits
polluants et de la malbouffe limitera les risques : l’Etat récupèrera
grosso-modo la même chose et les distributeurs devront augmenter les prix
(ou baisser leurs marges) sur les plus mauvais produits, l’essentiel pour le
moment d’un caddie moyen.
Les multinationales de la malbouffe rouspèteront ? Fort bien mais qu’est-ce
qui les empêche de faire des produits de qualité et de bénéficier aussi de
la réduction ? Les prix à la consommation augmenteront ? Seulement sur les
mauvais produits ce qui sera un encouragement à mieux consommer.
Les industriels et distributeurs de l’agro-alimentaire ont réussi à enterrer
le projet d’étiquetage nutritionnel (avec code couleur) mais ils ne pourront
pas masquer l’évolution des prix, sauf à rogner sur leurs marges… Du jour au
lendemain, les magasins bio deviendront par contre le nouveau « pays où la
vie est moins chère »… pour une fois sans que les coûts bas masquent toute
une série de coups bas !
SANTE
« La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social »
(Définition de la santé par l’OMS)
► Introduction des solutions naturelles dans le cursus médical et le système
de soins
A l’heure où 98% de la formation continue des médecins serait financée par
les labos et compte tenu des dégâts générés par la surconsommation des
médicaments (18 000 morts par an en France), il est urgent de donner le
choix aux médecins et aux malades. Etudes indépendantes sur les thérapies
alternatives afin de faire le tri puis enseignement et remboursement de ces
techniques au même titre que l’allopathie. Système d’orientation
téléphonique avant consultation. X% des économies réalisées reversées aux
médecins généralistes affiliés à la Charte « Santé Naturellement » et X% à
des associations pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène des pays en
développement.
ð Limitation de l’influence des labos et du "business"
ð Fin du scepticisme de principe via études scientifiques des méthodes
naturelles
ð Prévention, renforcement du système immunitaire et responsabilisation des
malades
ð Cohérence avec le serment d’Hippocrate.
ð Economies puisque moins de maladies chroniques, de consultations et de
médicaments
ð Moindre défiance des malades vis-à-vis des médecins
ð Meilleure égalité des hommes devant les soins
Après les automobilistes, ce sont les médecins qui vont hurler! Mais qu'ils
hurlent donc. Cela couvrira un peu le vacarme des labos... Plus
sérieusement, je ne pense pas que la majorité des médecins soient plus
hypocrites qu'Hippocrate, considéré comme le père de la médecine mais en
réalité plutôt naturopathe, qui demandait aux médecins de conseiller à leurs
patients « le régime de vie capable de les soulager » et d’écarter d’eux «
tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible » mais soulignait également
: « L'homme doit harmoniser l'esprit et le corps », « La force qui est en
chacun de nous est notre plus grand médecin » ou encore « C'est la nature
qui guérit les malades »
Mais il y a bel et bien un problème de fond et de pognon! Voir le dossier
"Le Mendiant contre la maladie"
Mieux rémunérer les généralistes ? Bien sûr puisque ce sont eux les piliers
de la santé! Mais que ce ne soit pas sans contrepartie: moins de lignes
d'ordonnances et davantage de prévention, moins de paperasserie mais
davantage d'écoute du patient. Si une consultation de 30 minutes permet au
patient de ne pas revenir parce qu'il a compris qu'il était responsable de
sa santé, eh bien il vaut mieux que la Sécu paye cette consultation de 30
minutes à sa juste valeur! Elle sera bien plus rentable sur le long terme
que la consultation "gratte ordonnance" de 7 minutes en moyenne!
Les solutions naturelles ne sont pas efficaces ? Que des experts
véritablement indépendants se penchent sérieusement sur la question et nous
en reparlerons. Mais quand on sait qu'une huile essentielle contient une
centaine de molécules naturelles (alors qu'un antibiotique ne contient
qu'une seule molécule chimique), il faut vraiment être de mauvaise foi pour
tout rejeter en bloc. Même chose pour les massages du type chinois, le
drainage lymphatique ou la naturopathie, qui donnent d'excellents résultats
pour peu que les praticiens aient été correctement formés à un mix de
techniques. Car il y a des thérapies plus ou moins efficaces, de même qu'il
y a de plus ou moins bons thérapeutes. Il serait temps de faire le tri, de
mieux encadrer les thérapeutes et d'envisager le remboursement des solutions
les plus intéressantes du point de vue de la santé publique. C'est en effet
d'abord pour les patients qu'il convient de combattre l'obscurantisme!
Complément d'information sur nos sites consacrés à l'Aromathérapie, aux
Thérapies naturelles ou à nos Formations professionnelles.
Les solutions naturelles sont ruineuses ? Elles sont plus économes au
contraire ! Selon l’Office fédéral des assurances sociales Suisse (1998),
les économie seraient de l’ordre de 30% pour les actes médicaux directs et
de 80% pour les médicaments prescrits (cité par Michel Deville dans son
livre La Santé, Au Secours !, p. 10) Comme le précise l’auteur : « D’une
façon générale, ceux qui pratiquent les médecines alternatives sont des
patients responsables, ayant fait preuve d’une certaine réflexion et ont
moins tendance à multiplier les actes médicaux sous prétexte que cela leur
est dû » (p. 80) N’oublions pas non plus que les personnes en bonne santé
ont moins de chance de tomber malade et que, si la santé est gratuite, la
maladie coûte horriblement cher…
► Ordonnances pilule par pilule et non plus boîte par boîte.
Si j'ai besoin de 1 pilule par jour pendant 2 semaines, j'obtiens du
pharmacien, dans une petite fiole, 14 pilules plutôt qu'une boîte de 20 ou
de 30. Pratique limitée aux médicaments remboursés.
ð Economie de médicaments
ð Moindre risque d'auto-médication ou d'abus de consommation
ð Recourt aux génériques facilité
ð Moindre influence des marques et des labos
Cette pratique se pratique depuis des années en Angleterre et n'a que des
avantages... sauf évidemment pour le Bizness!
En moyenne, les Français, recordmen mondiaux, ingurgitent deux fois plus de
médicaments que les Italiens, qui ont, pourtant, une espérance de vie
supérieure à la nôtre ! Résultats: il y aurait 140 000 accidents
médicamenteux par an (effets iatrogènes) dont 9% mortels, soit plus de deux
à quatre fois le nombre de victimes de la route!
D'un autre côté, nous jetons 70 000 tonnes par an de médicaments périmés à
la poubelle, médicaments évidemment en grande partie financés par la Sécu au
détriment d'autres postes (comme les dents ou l'ophtalmologie). N'en jetez
plus: la coupe est pleine et il est urgent de rationner ces substances
chimiques aux coûts financiers mais aussi sociaux exorbitants.
Autre scandale: le trafic de médicaments périmés (rapportés notamment par
les patients en pharmacie) ou non autorisés vers des pays pauvres. Un
réétiquetage clandestin qui aurait récemment permis d’écouler des stocks
importants de produits dangereux pour un chiffre d’affaires de 20 millions
d’euros!
► Fin de l'obligation vaccinale et des pressions liées à la vaccination
Fin de l'obligation vaccinale et interdiction de refus d'un enfant en
crèche, à l'école ou en centre de loisir pour cause de non-vaccination.
ð Préservation du système immunitaire des enfants
ð Moindres consultations chez le pédiatre et donc économies pour le système
de santé.
ð Responsabilisation des parents, invités à s'interroger sur le dogmatisme
de la santé publique.
ð Fin du mythe Pasteur et de ses désastreuses conséquences (pasteurisation
des aliments, peur des microbes, arsenal de guerre allopathique,...) et
retour à la notion de terrain et de vraie prévention.
La France n'est plus que l'un des 3 pays en Europe a encore imposer la
vaccination. Les allemands sont-ils en moins bonne santé que nous ?
L’Institut Robert Koch, la plus haute instance de santé allemande au service
du ministère fédéral de la Santé a mené une enquête statistique de mai 2003
à mai 2006 sur 17 461 enfants, récoltant 20 millions de données. Résultats :
les enfants non vaccinés ont moitié moins d’allergies que les vaccinés
(22,9% contre 10,6%), nettement moins d’asthme ou de bronchite chronique
(18% contre 2,4%), d’herpès (12,8% contre 0,2%), de migraines (2,5% contre
1,1%), d’épilepsie (3,6% contre 0,3%), d’hyperactivité (7,9% contre 2%) ou
encore d’otite (11% contre 2%).
La vaccination ne repose sur aucune thèse médicale sérieuse. Ce n'est pas
moi qui le dit mais tous les livres écrits sur le sujet et il y en a, en
langue française, plus d'une cinquantaine! Pasteur n'était pas médecin mais
chimiste et politicien et il n'y lui-même jamais accepté de se faire
vacciner! Il était en outre hémiplégique et il a reconnu s'être trompé à la
fin de sa vie: "Le microbe n'est rien, le terrain est tout!" (formule de
Claude Bernard).
Mais comme le business du vaccin se porte bien - 21 milliards d’euros
(contre 8,5 milliards en 2006) dont 25% du marché pour Sanofi-Pasteur, toute
une série de mesures coercitives sont mises en place pour assurer la manne
financière des industriels et des pédiatres. Les crèches, censées assurer le
bien-être des jeunes enfants, sont ainsi devenues les premières vecteurs de
maladies via une déficience immunitaire généralisée. D'ailleurs, si les
enfants sont malades moins de trois jours, on paye la crèche quand même!
Un enfant non vacciné met en danger la collectivité ? Mais si les vaccins
étaient vraiment efficaces, où résiderait donc le danger ? La logique
absurde qui prévaut au niveau des administrations est révélatrice du dogme
vaccinal: les vaccins sont peu efficaces - exemple illustré avec le vaccin
contre la grippe cru 2014-2015 inefficace à 100%! - mais il ne faut surtout
pas qu'on le sache!
Sur tous les aspects de ce scandale sanitaire majeur, voir la section
Vaccins.
ENTREPRENARIAT
« Rien ne vient sans peine, sauf la pauvreté » dit un proverbe anglais. Il
est grand temps de réhabiliter le goût d'entreprendre, seule politique
capable de résorber le chômage.
► Filière « Entreprenariat » dès le lycée
Selon une récente étude, deux métiers feraient le plus rêver les jeunes :
"Dirigeant d’entreprise" et "Commerçant ou artisan". Près de 5 millions de
français auraient en outre rêvé un jour de créer leur société...
ð Filière autofinancée et créatrice d’emplois
ð Fédération de l’énergie des jeunes sur des projets personnels
enthousiasmants
ð Limitation des risques d’échec des nouvelles sociétés
ð Financement facilité des projets
Il n’y a aucun mal à faire ce que l’on aime faire et il n’y a rien de plus
normal que de vouloir concrétiser ses projets. C’est la croissance à tout
prix des conglomérats et des places financières qui est problématique, pas
celle des idées ou des ambitions personnelles!
Les jeunes ne veulent plus travailler ou être fonctionnaires ? Cette étude
le contredit ! Les jeunes veulent être autonomes et aux commandes de leurs
ambitions ! Donnons-leur les moyens et une formation adéquate et ce sont des
milliers de nouvelles entreprises qui embaucheront demain.
Comme le dit la Bibliothécaire in Le Mendiant : « Quel intérêt pour toi à
t’assoupir dans la routine ? Ne valait-il pas mieux te laisser libre et
indépendant ? Regarde ce que tu as accompli en à peine quelques années ! »
Evidemment, insérer du concret dans un cursus abstrait ne sera pas sans
générer quelques réactions chimiques… Heureusement, nos savants sont très
compétents!
► Favoriser les investissements productifs des particuliers
Les sociétés qui réinvestissent leurs bénéfices échappent à l’imposition sur
les sociétés. La même logique devrait pouvoir s’appliquer aux particuliers
qui participent à la création ou au développement d’entreprises.
ð Aide à la création d’entreprise
ð Valorisation des investissements productifs et du travail
ð Développement de l’esprit d'entreprise
ð Argent utile et dynamique
ð Limitation de la fuite des capitaux
L’argent qui dort n’est rentable que pour les banques. L’argent investi en
bourse ne favorise que les plus grosses structures et la spéculation. Or, la
croissance et l’emplois relèvent surtout des artisans/PME , celles qui
peinent le plus à lever des fonds pour se mettre en place ou se développer.
Comment distinguer les projets viables des projets bidons ? Une « banque des
entrepreneurs » pourrait sélectionner les projets les plus « aboutis » selon
des critères objectifs pour les proposer ensuite, sous forme individuelle ou
via des SICAV « entreprenariat » afin de limiter les risques financiers. Un
système d’assurance pourrait aussi limiter les risques.
Evidemment, il ne saurait y avoir ici d'objectif de rentabilité à 15% l'an!
L'idée est de favoriser le développement des idées et des emplois en
soutenant les projets à taille humaine - projets idéalement écologiques -
pas d'alimenter la spirale financière. La rentabilité suivra donc le
développement lent et naturel des projets, avec éventuellement une
rentabilité maximale fixée à X% l'an, le surplus servant à financer
l'assurance ou d'autres projets.
JUSTICE
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est
tyrannique » disait Blaise Pascal. Il est temps de se donner les moyens de
l'équité!
► Légalisation des "class action" ou recours collectifs
Sans tomber dans les excès du système américain, les consommateurs doivent
pouvoir réunir leurs efforts contre les arnaques et les pollutions des
grands groupes ou des lobbies.
ð Fin de la récréation pour les prédateurs de tout poil
ð Défense réellement efficace des consommateurs et de l'environnement
ð Responsabilisation de tous les acteurs
ð Possibilité pour les associations de se porter "partie civile" au nom de
tous leurs membres
Qu’est-ce qu’une « class action » ? « C’est une action judiciaire entreprise
par un grand nombre de personnes qui ont toutes subi le même préjudice.»
précise le site www.classaction.fr Les " class actions " existent depuis des
années dans les pays anglo-saxons mais elles sont encore impossibles à
mettre en oeuvre en France, pour la plus grande joie des arnaqueurs.
Plus de 12 500 demandes individuelles d'indemnisation - sur des millions de
consommateurs floués - ont ainsi été déposés le 13 octobre 2006 par
l'association de défense des consommateurs L'UFC-Que Choisir dans le cadre
de l'affaire « cartelmobile » engagée à l'encontre des opérateurs de
téléphonie mobiles. En l'absence de possibilité de Class Action, ces 12 500
dossiers ont du être constitués un à un et il a fallu quatre camionnettes
pour les transporter au tribunal.
La justice n'a-t-elle pas suffisamment de dossiers à traiter ? La
déforestation n'est-elle pas suffisante ? Les consommACTEURS ont-ils autant
de temps à perdre ?
Le projet de loi Chatel sur la consommation, qui comprend un volet visant à
introduire les class action en France est, comme le souligne l'Association,
une coquille vide dans le sens où il oblige en cour de procédure les
plaignants à se défendre individuellement pour obtenir réparation et
multiplie les exceptions: les dommages corporels, les litiges nés de
pratiques anti-concurrentielles, les litiges nés de la formation du contrat
et les litiges supérieurs à 2.000 euros.
Bref, ce texte n'aura rien de dissuasif, sauf pour les consommateurs qui
continueront à financer les dérives du système...
Mise à jour Février 2007: Le projet de loi a été purement et simplement
abandonné ! C'est effectivement plus clair comme ça!
► Condamner les délinquants à des travaux d’intérêt général
Créer une nouvelle chambre judiciaire pour traiter en flux tendu les
problèmes de (petite) délinquance. En quelques heures, les délinquants
doivent recevoir leur jugement sous forme de travaux d’utilité publique à
effectuer dans la semaine.
ð Désengorgement des tribunaux
ð Fin du sentiment d’impunité
ð Motivation accrue de la police
ð Valorisation du travail et de l’effort
ð Sentiment d’utilité chez les délinquants
ð Dialogue plutôt que répression
Mettre un mineur délinquant en prison est, sauf délit grave, une aberration.
Mais les remettre en liberté sans sanction l’est tout autant car cela crée à
la fois un sentiment d’impunité chez les délinquants et un sentiment de
ras-le-bol chez les policiers. De 80 à 85% des jeunes qui ont commis un
délit déclarent ne jamais avoir été confrontés à l’autorité policière ou
judiciaire. Pour les moins de 13 ans, il y a rarement défèrement au juge et
sanction.
Le système judiciaire n'est de toute évidence pas adapté aux exigences de
l’époque ! Pas assez réactif et pas assez gradué dans les peines infligées.
Sans parler des maigres moyens donnés à la justice…
Du nettoyage des rues ou des graffitis à la réhabilitation de bâtiments en
passant par l’apprentissage de la lecture ou l’aide aux personnes
défavorisées, les travaux d’utilité publique ne manquent pas. C’est le
personnel d’encadrement qui pose problème… Pourquoi pas le policier qui a
arrêté le délinquant ? N’y aurait-il pas là matière à dialogue entre les
délinquants et les forces de l’ordre ? Ou alors les parents, pour un travail
en famille ?
Pas question évidemment que le travail ne se transforme en humiliation… Pas
question donc de faire porter au « prévenu » un gilet fluo comme dans
certains pays ou de le faire travailler dans un lieu où il est connu… Le
travail doit être jugé « constructif » par le condamné afin de favoriser au
maximum le sentiment d’utilité. Lui laisser le choix de ce qu’il veut faire
permettrait en outre de le responsabiliser.
L'interpellé présumé innocent nie sa culpabilité, demande un avocat et un
procès « traditionnel » ? C’est son droit mais il risquera alors une peine
plus importante ainsi que la facturation des frais administratifs si reconnu
coupable. Le système devrait en effet favoriser le traitement rapide et « à
l’amiable » des cas les plus flagrants.
POLITIQUE
Au « tous pourris », il convient de répondre par un nouveau modèle de
gouvernance. Entre l’impunité totale et les tribunaux populaires, il y a de
la marge pour écouter les citoyens…
► Représentation des jeunes
Election par chaque lycée du ou des jeunes qui les représenteront le temps
d’une séance de l’Assemblée Nationale. X% du temps de parole de chaque
séance pour ces jeunes. Droits de vote identique aux députés.
ð Responsabilisation des jeunes vis-à-vis de la politique et des
institutions
ð Débats internes sur les enjeux de la société
ð Obligation de pédagogie et de retenue de la part des députés
ð Assemblée moins « politicienne » et plus représentative de la société
Si la mixité se retrouve à l’école, pourquoi pas aussi sur les bancs de
l’Assemblée Nationale ? Si des quotas sont institués dans les établissements
scolaires, pourquoi pas aussi chez les députés ?
L’instauration de la proportionnelle aux législatives est une mesure de
simple équité et de justice: si X% de français votent pour le parti d’untel,
alors que ce parti occupe X% des sièges ! Un débat se renforce avec le
nombre des idées. Certaines idées sont nauséabondes ? Raison de plus pour
les aérer au grand jour : les voir ou les entendre permettra de mieux les
combattre !
Allons même encore plus loin : chaque séance de l’Assemblée devrait être le
plus possible « physiquement et socialement » représentative de la société.
De ce point de vue, ce sont surtout les femmes, les jeunes et les français
d’origine étrangère qui font défaut. Non élus par le peuple mais désignés
par leurs pairs, cette Assemblée « parallèle » ne jugera pas mais
participera aux séances et aux délibérations. Les solutions pour le pays ne
seraient-elles pas plus justes et mieux acceptées si les discussions se
faisaient avec le pays ?
Evidemment, on peut considérer, à juste titre, que l'on ne doit pas donner
une place aux jeunes uniquement au prétexte qu'ils sont jeunes! Le jeunisme
de la société fait déjà suffisamment de dégâts... Mais vaut-il mieux des
représentants des jeunes à l'Assemblée ou des milliers de jeune dans la rue,
par principe, à chaque projet de loi les impliquant ? C'est la
représentativité des jeunes dans notre système politique qui se pose, de
même que se pose la légitimité de syndicats représentant moins de 10% des
travailleurs... Le débat est lancé!
► Pratique de la démocratie directe et limitation de l'influence des lobbies
Via internet, consultation du peuple sur les questions simples de société
(du genre de celles ci-dessus). Initiatives populaires : demande de
référendum sur tout projet ayant récolté au moins 50 signatures d’élus et 20
000 signatures de citoyens (par exemple). Cette obligation vaudra également
pour les propositions en provenance des lobbies.
ð Confrontation d’idées et débats citoyens
ð Légitimité populaire des réformes
ð Primauté de l’intérêt général sur le corporatisme et le "big bizness"
En Suisse, des référendums sont régulièrement organisés sur les sujets les
plus variés. Le système, bien rodé, permet aux partis de faire entendre
leurs différences et aux citoyens de se sentir au cœur des décisions. (1)
Impossible dans un plus "grand" pays ? Les derniers référendums organisés en
France ont en effet été détourné de leurs propos : A une question précise,
beaucoup répondent « Non au gouvernement ! » Référendum sanction…
Pourquoi ? Peut-être parce que le référendum est une pratique tellement rare
qu’il est davantage perçu comme une stratégie politique que comme un moyen
de s’impliquer dans la vie du pays. Mais poser tous les six mois une
demi-douzaine de questions simples et il sera plus difficile de répondre «
Non au gouvernement ! »
Coût d’organisation élevé ? Evidemment et déforestation accrue si l'on envoi
un courrier à chaque foyer… Mais pourquoi pas un système de votation via
internet et des points « infos-relais » dans les Mairies ?
Enfin, la possibilité pour le citoyen de soumettre des projets de
référendums entraînerait nécessairement un regain d’intérêt pour la vie
politique et l’implication citoyenne. Certains politiques aiment sans doute
diriger seuls mais cela n’est jamais sans danger pour le pays…
(1) Comme le rappelle l'excellent journal Moins (Journal Romand d'Ecologie
Politique) 90% des initiatives populaires sont rejetées tandis que celles
qui sont acceptées ont parfois des relents xénophobes ou sécuritaires. Les
limites d'un système où les partis politiques se font de la pub à trop bon
compte ? Le système gagnerait certainement à être moins accessibles aux
professionnels (100 000 signatures sont requises!) qu'aux citoyens...
CULTURE
Le prestige culturel… de moins en moins accessible aux citoyens qui
préfèrent la gratuité et la facilité des multiples écrans…
► Gratuité de tous les musées nationaux
L’accès à la culture est un droit fondamental et il devrait être aussi
facile d’aller se ressourcer dans un musée que dans un jardin public.
ð Culture en self-service et sans contrainte, au cœur de la vie
ð Ouverture à toutes les générations et à tous les milieux
Un projet ruineux ? Pas forcément car les recettes que les grands musés
tirent des boutiques de souvenirs représentent souvent bien plus que les
droits d'entrée. Qui dit gratuité dit fréquentation en hausse et donc ventes
supplémentaires pour des charges quasiment identiques.
Autres suggestions : trouver des mécènes pour parrainer chaque salle et/ou
suggérer aux visiteurs qui le peuvent de faire une donation « entretien », à
l’instar de ce qui se fait dans les églises ou dans certains pays.
Gratuité certains jours seulement ? Comment apprécier les œuvres exposées au
sein d’une cohue mensuelle ou hebdomadaire ? Seule une gratuité perpétuelle
(à l’exclusion éventuellement des week-ends afin d'en limiter l’affluence)
permettra de canaliser le flux des visiteurs.
Evidemment, cette gratuité ne concernera que les expositions perpétuelles.
Les événements et les spectacles continueront à être payants afin d’inciter
les conservateurs et les artistes à davantage de créations...
► Interdiction de la publicité commerciale sur les chaînes publiques
La distinction doit être plus claire entre les chaînes privées et les
chaînes publiques, financées par la redevance, qui devraient moins viser à
l’audimat qu’à la culture, la formation et l’ouverture aux autres et au
monde.
ð Emissions de qualité sans fioritures
ð « Temps de cerveau humain » préservé
ð Rejet du sensationnalisme au profit d’une information à froid plus
objective
Les français passent en moyenne 3h30 par jour devant la télévision, avec une
augmentation de 20mn en dix ans. C’est en outre le premier loisir des
français : 59% préfèrent regarder la télévision plutôt que de lire ou
écouter de la musique. Autant en profiter pour véhiculer les savoirs
universels !
Pour la télévision commerciale: les émissions à paillettes, les blockbusters
américains, les retransmissions sportives et autres talk-shows. Ces
programmes, coûteux, requièrent évidemment de la publicité et il ne devrait
pas y avoir de restriction en la matière.
Pour la télévision publique: le devoir d’aller au-delà de la simple
distraction hypnotique. A elle les émissions culturelles, les « grands films
», les dessins animés intelligents, les reportages, les débats, la formation
citoyenne et les informations objectives.
Le financement ? Si la redevance (désormais mieux perçue par les impôts) et
la baisse générale du coût des programmes ne suffit pas, on pourrait
envisager une contribution versée par les chaines commerciales en
contrepartie de la manne publicitaire "libérée". Autre possibilité: une
publicité tolérée pour les produits "vertueux" en contrepartie d'une
compensation sur les ventes des dits produits. L'occasion enfin pour les
artisans et petits producteurs de faire connaître leurs produits et pour les
consommateurs de découvrir autre chose que l'industriel.
L’audimat serait à la baisse ? Et alors ? Quel mal à se détourner de la
télévision pour faire autre chose ? Ceux qui resteront auront au moins la
satisfaction d’apprendre ou de découvrir quelque chose ! D'ailleurs, selon
tous les sondages, Arte serait déjà la chaîne la plus appréciée…
Plus de monde sur les chaînes commerciales ? Si la fréquence des pubs
augmente sur ces dernières et compte tenu du contraste avec les chaînes «
pub-free », un sentiment de ras-le-bol pourra au contraire se dessiner et
inciter là aussi les français à faire le choix du constructif sur le
racoleur.
Pour davantage de données, consultez les dossiers du Mendiant!
Globalement, le Programme du Mendiant met donc l’accent sur plusieurs
valeurs :
ð LA RESPONSABILITE de ses actes (ou non-actes), de son style de vie, de son
environnement, de ses revenus…
ð L’EFFORT pour se prendre en charge, pour mieux vivre, pour gagner en santé
et en bien-être, pour sauvegarder la planète,…
ð LE DIALOGUE entre les enfants, entre les catégories
socio-professionnelles, entre les âges, entre les citoyens,…
ð LA SOLIDARITE vis à vis des plus défavorisés, où qu’ils se trouvent, sans
toutefois tomber dans le piège de l’assistanat.
ð L’INTEGRITE et le COURAGE pour dépasser les lobbies du « bizness » et
regarder l’intérêt général plutôt que particulier.
Déficits publics, immigration, réforme des institutions,... Le Mendiant n'a
pas vocation à présenter un programme complet, d'autant qu'il est loin
d'être compétent dans tous les domaines... Il s'est donc concentré sur les
idées selon lui les plus caractéristiques d'un changement de paradigme. A
d'autres, le soin d'intégrer ou non tout ou partie de ces idées dans un
programme global cohérent... A d'autres, le soin de se positionner plus ou
moins en faveur du système actuel...
« Qui veut faire quelque chose trouve un moyen.
Qui ne veut rien faire trouve une excuse. »
(Proverbe arabe)
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Eau, Tao,
Mendiant, Contes à rebours, Contentement personnel, Mieux-être...